New York — Lundi dernier, l’actrice Scarlett Johansson a fait part de ses inquiétudes après avoir entendu la voix du chatbot ChatGPT développé par OpenAI. Selon elle, la voix utilisée par le chatbot ressemble étrangement à la sienne, suscitant des interrogations sur les méthodes employées par OpenAI pour sélectionner et générer les options audio disponibles.
Réactions de Scarlett Johansson
L’alerte de l’actrice
Scarlett Johansson a révélé au public qu’elle avait été interloquée en découvrant la ressemblance frappante entre sa propre voix et celle utilisée par ChatGPT. Lors d’une interview, elle a exprimé ses préoccupations concernant les implications éthiques de cette similitude vocale non autorisée.
Considérations sur la propriété intellectuelle
Cette situation a soulevé plusieurs questions relatives à la propriété intellectuelle. En effet, si une voix peut être répliquée sans l’autorisation de la personne concernée, cela pourrait poser de sérieux problèmes dans le domaine des droits d’auteur et de l’image publique.
Réponse d’OpenAI
L’annonce de suspension de la voix
En réponse aux préoccupations de Scarlett Johansson, OpenAI a annoncé via un communiqué officiel qu’ils suspendraient l’utilisation de cette voix spécifique. L’entreprise a expliqué vouloir respecter les avis et préférences des personnalités influentes dont la voix pourrait servir involontairement de modèle pour leurs technologies.
Explication sur le choix des voix
OpenAI a également abordé la question des critères utilisés pour créer les voix de leurs chatbots. Ils ont mentionné qu’ils utilisent un mélange complexe de techniques de synthèse vocale, combinant diverses bases de données vocales pour offrir des résultats naturels. Cependant, il semble que ce processus puisse accidentellement entraîner des ressemblances avec des voix connues.
- Synthèse vocale avancée
- Utilisation de bases de données vocales variées
- Optimisation pour un rendu naturel
Implications pour l’avenir de la technologie vocale
Les défis de la vérification vocale
La situation actuelle met en lumière un défi majeur auquel sont confrontés les développeurs de technologie vocale : éviter que les modèles de synthèse vocale ne reproduisent trop fidèlement les caractéristiques vocales d’individus réels sans leur consentement.
Éthique et régulation
Il devient essentiel de développer des cadres éthiques et de régulations plus stricts pour garantir que les technologies d’intelligence artificielle respectent les droits individuels. Les entreprises devront implémenter des systèmes efficaces pour vérifier et obtenir l’accord des personnes dont la voix pourrait être ainsi imitée.
Ce que cela signifie pour les utilisateurs
Confiance et sécurité
Pour que les utilisateurs puissent continuer à faire confiance à des solutions comme ChatGPT, les entreprises doivent prioriser la transparence et la responsabilité. Les incidents comme celui-ci pourraient affecter négativement la perception publique de ces technologies si des mesures correctives appropriées ne sont pas prises rapidement.
Nouveaux standards pour la synthèse vocale
À l’avenir, nous pourrions assister à l’émergence de nouvelles normes pour les technologies de synthèse vocale. Celles-ci incluront probablement des protocoles de vérification rigoureux et des paramètres de contrôle pour éviter la création non désirée de voix ressemblantes.