On parle souvent des clés du succès, mais qu’en est-il des clés d’échecs ? Pourtant comme leur nom l’indique : commettre l’une de ces erreurs, malgré la meilleure volonté du monde, vous conduira à l’échec de votre opération. Tour d’horizon rapide sur les fautes à ne surtout pas commettre… Jamais !
Envoyer votre campagne sans opt-in
Erreur éliminatoire. Non seulement il est illégal en France d’envoyer un email commercial sans demander d’abord au destinataire son avis, mais en plus vous risquez fort de voir ce destinataire signaler votre adresse d’expédition comme spammeur. Ce qui fait que tous vos messages atterriront dans la boîte à spam, sans jamais être lu.
Utiliser des mots aguicheurs
Utiliser des mots tels que « gratuit », « cash », « gagner », « cadeau », « promotion », ou leurs dérivés peut paraître comme étant une bonne idée pour inciter les gens à ouvrir votre email. Sauf que ces mots, très utilisés par les spammeurs, sont catalogués par les systèmes anti-spam. Ainsi vous avez de grandes chances d’être considéré comme spammeur par ces systèmes si vous utilisez ce genre de mots.
Envoyer une grande campagne avec votre propre adresse mail
Il peut sembler économique et pratique d’envoyer un emailing massif de plusieurs milliers d’adresses avec sa propre adresse email, surtout si cette dernière est gratuite. Sauf que les FAI limitent le nombre d’envoi d’emails à quelques dizaines par heure ou quelques centaines par jour. De plus, dans beaucoup de cas, il est stipulé dans les conditions d’utilisation des FAI, des messageries, ou les deux, que les envois massifs d’emails commerciaux ne sont pas autorisés et qu’ils peuvent aboutir à une suppression de votre adresse, de votre domaine, voire même de votre connexion.
Acheter une base de donnée
C’est formidable : voilà quelqu’un qui vous propose une base de données contenant au moins 100 000 adresses emails ! Et cela pour quelques centaines d’euros seulement. Comment résister ? Et bien tout simplement en se rappelant qu’il s’agit d’une pratique illégale. De plus, le problème est le même que pour le 1er point : à quoi sert d’envoyer un email sans l’accord du destinataire pour que ce dernier vous signale comme spammeur ?
Ne pas permettre de se désabonner
Ici il s’agit d’une erreur qui est encore trop fréquente : oublier le lien de désabonnement ou cacher ce dernier. Il est inutile de recourir à ce genre de pratique, (surtout que ne pas mettre de lien de désabonnement est aussi illégal), car si votre destinataire a décidé de se désabonner, il le fera de toute façon. En effet s’il ne trouve pas le lien de désabonnement, il se contentera de signaler l’adresse d’expédition comme spammeur, et tous vos emails iront dans sa boîte à spam. Cette solution est pire que mieux car elle nuit gravement à votre délivrabilité quand un désabonnement classique reste sans conséquence.